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Vivre sans étiquettes !

 

 

 

J'ai fait de la confiture de coings. Alors que je préparais les bocaux à remplir, quelque chose m'a frappée : c'est dur de décoller les étiquettes !

 

Faut mettre à tremper , trouver le bon coté pour tirer … et quand ça vient ouf ! Et c'est beau de voir la transparence de verre humm !

 

 

 

Depuis 30 ans, à mesure que je décolle mes propres étiquettes, celles qui recouvre la transparence de mon « bocal  Sylvie » dans lequel se trouve l'Existence que je suis, en tant que coach de l'écoute, j'accompagne les autres à les retirer aussi. Et souvent ça résiste tellement on est habitué aux étiquettes  !!

 

 

 

C 'est quoi ce jeu là ? On dirait qu'on se colle des étiquettes genre : je suis ça, je ne suis pas ça, je suis gentil, je suis grande, je suis hyper sensible, je suis timide, je suis maladroit, je suis peureuse, etc … pour se persuader d'exister, puis quand on en a vraiment marre d'être étiqueté, on s'efforce de les enlever, juste pour s'apercevoir qu'elle ne changent rien à qui on est !!! enlever l'étiquette n'enlève rien à qui on est ...

 

 

 

C'est comme cette personne qui est venue me voir.

 

Elle dit, je me sens ignorée, impuissante, coupée, coupée de mes ressources. « Je ne peux pas vivre si je me sens coupée ! » me dit elle.

 

Au fur et à mesure de l'accompagnement, elle dit «  personne n'est capable de me voir ».

 

Alors, on creuse, on creuse, jusqu'à ce qu 'elle réalise qu'elle a toujours idéalisé la façon dont elle voudrait être regardée... c'est cette façon idéale qui pourrait lui donner la sensation d'être, pour elle un mélange avec : « avoir de la valeur »

 

Je lui ai proposé de voir toutes ses tentatives pour être regardée, tous ses comportements dans les relations afin d'arriver à cette extrême : exister …

 

Et puis badaboum, elle réalise qu'elle existe totalement et indépendamment de tout cela !

 

C'est presque un choc pour elle de réaliser à quel point elle a été tendue toute sa vie vers ce rêve d'exister grâce au regard extraordinaire de quelqu'un (en l’occurrence, c'est celui de son père qui lui a manqué)

 

Mais quelle libération ! Grace au retournement vers elle, vers son corps, vers sa voix, vers sa magnifique sensibilité, elle a pu intensifier son sentiment d'Etre, libre de tout regard extérieur pour exister . Bien sûr, elle voit encore s'agiter les vieux comportements et les vieilles pensées associée à l'étiquette « j'existe si vous me voyez vraiment » mais son rêve idéal est tombé, elle peut maintenant incarner ses vrais choix.

 

 

 

La confiture dans le pot existe indépendamment de qui la regarde n'est ce pas ? ( quoi que … ? ) Même sans étiquette la confiture dans le pot est la même !!!

 

 

 

 

 

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